Froidevaux Charles

Froidevaux Charles

Né à Saint-Gall à la fin de la Seconde Guerre mondiale d'un père psychiatre d'origine jurassienne et d'une mère zurichoise, Charles Froidevaux effectue toute sa scolarité obligatoire à Bienne, où son père a ouvert sa pratique. Il poursuit ses études à l'Université de Neuchâtel, où il rencontre sa future épouse, étudiante en économie.Après ses études, il est engagé comme assistant à la chaire de mathématiques économiques. Il se spécialise dans les méthodes mathématiques et informatiques de simulation des phénomènes économiques, les banques de données et le traitement statistique des séries. Il rédige une thèse de doctorat sur les méthodes de gestion des matières premières cotées en Bourse, pour laquelle il reçoit le prix May Rosset-Reuter de l'Université de Neuchâtel. Nommé chef de travaux, il enseigne pendant une année l'algèbre linéaire aux étudiants en économie.Le décès de son beau-père change sa carrière. Il s'implique dans les affaires familiales, puis reprend avec un ami une entreprise zurichoise spécialisée dans le conseil stratégique financier et développe en 1987 un modèle d'entrée sur le marché des capitaux suisses, notamment pour des management buy-outs.Après la cinquantaine, il décide de revenir à la recherche, sa passion de jeunesse, et étudie l'histoire monétaire, particulièrement les crises monétaires, domaine peu exploré en Suisse, mais nécessaire pour comprendre les crises actuelles. Vingt-cinq ans de travaux, ponctués par plusieurs articles sur l'histoire monétaire, la numismatique et le faux-monnayage, ainsi qu'une participation à l'exposition sur les faux au Laténium, parc et musée d'archéologie de Neuchâtel, le conduisent à cet ouvrage.