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Auteur(s): Sougy Nadège

Luxes et internationalisation (XVIe-XIXe siècles)

Ce livre propose d'analyser l'évolution des marchés de luxe entre le XVIe et le XIXe siècle. Différents espaces sont envisagés – Asie, Amériques, Afrique et Europe – afin d'en dégager les spécificités et les complémentarités. L'essor du négoce international des produits de luxe, non seulement dans les échanges Europe-Asie et Europe-Amérique mais encore Asie-Amérique, contribue à recomposer la géographie des lieux de production et à fixer des aires nouvelles de consommation. En focalisant l'attention sur ces échanges, les auteurs abordent les mécanismes économiques, sociaux et culturels qui sous-tendent la production et la consommation de ces marchandises destinées à une clientèle étroite. Dans ce cadre, le luxe s'écrit au pluriel parce que c'est un concept relatif, fonction du pouvoir d'achat et du niveau socioculturel.

L'origine lointaine des produits excite la convoitise, suscite l'intérêt pour ce qui est "Autre". L'élargissement des marchés révèle un engouement sélectif pour ce qui est rare et de provenance exotique. Dans ces jeux du désir, le luxe des uns n'est pas nécessairement celui des autres et cet ouvrage cherche à saisir comment la hiérarchie des valeurs des marchandises négociées se crée et se transforme.

Issu du colloque "Luxes et internationalisation" qui s'est tenu à l'Institut d'histoire de l'Université de Neuchâtel en collaboration avec le comité franco-italien de l'Association française des historiens économistes, ce livre réunit les contributions des plus grands spécialistes du luxe.

Titre
Luxes et internationalisation (XVIe-XIXe siècles)
Editeur
Alphil PUS
Auteur
Sougy Nadège
Collection
Colloquium
Numéro
147
Langue
français
Année de parution
2013
ISBN Papier
978-2-940489-29-9
Format
14.7x22.5x1.8
Nb de pages
352

Références spécifiques

EAN13
9782940489299
Collection Colloquium
147
352 p.
ISBN 978-2-940489-29-9
Sougy Nadège

Nadège Sougy est professeure assistante d'histoire moderne et contemporaine à l'Université de Neuchâtel. Sa thèse intitulée Les charbons de la Nièvre (1838-1914). La houillère de La Machine, ses produits et ses marchés a été recompensée par le prix Francois Bourdon "Techniques, entreprises et société industrielle" décerné par l'Académie François Bourdon et la Fondation Arts et Métiers. Ses travaux portent principalement sur les qualités et les certifications des produits manufacturés, ainsi que sur la production, la distribution et la consommation des objets du luxe aux XVIIIe et XIXe siècles. Elle est l'auteure de nombreux articles sur la qualité des bijoux d'or et d'argent en France et en Suisse, sur les marques des montres suisses et leur certification et s'intéresse aux rapports unissant l'art et l'industrie au XIXe siècle.