

Monique Laederach renouvelle totalement sa manière. Elle nous propose un pastiche de l’écriture du XIXe siècle, en écrivant notamment au passé simple, un mode qui fait partie de notre culture littéraire. Renonçant au « jeu » féminin qui lui est habituel, elle met en scène un « il » dont le quotidien est suivi par un regard désabusé. Portrait sans complaisance d’un monde décadent, froid et en désarroi à travers le portrait très critique, voire moqueur, d’un universitaire très ordinaire.